On me prend souvent pour l'dernier des cons
Ca fait rire que moi mais qu'est-ce que c'est bon
De s'dire qu'on n'est pas seul au monde...

L'honneur de faire rire à mon passage
Et de faire briller les images
De mes détracteurs ça me soulage...

Refrain:
J'en n'ai rien à faire
Je n'ai pas de compte à rendre si ce n'est à moi
Et si la Terre entière se moque de moi
J'imagine que j'en suis le roi...

On me tend des perches et des pièges à cons
A l'occaz' on m'demande mon opinion
Quelle rigolade quand je répond
Pas bon du tout voire à côté d'la plaque total !

Je suis le gentil du vernissage
Le bouseux du dance floor à la page
Le blaireau provincial à la capitale...

Refrain

paroles de la chanson "Le dernier des cons" du groupe Prohom

J'ai réfléchi,je ne pourrai plus dire que je ne sais pas...
J'ai le recul nécessaire pour comprendre ce qu'il s'est passé,analyser les comportements de tous...
A chaud,on s'imagine toujours des choses,la paranoïa étant pour moi une seconde nature dans ces cas là...
Maintenant,je ne peux plus me réfugier derrière ce "je ne sais pas",car je sais,même si c'est dur à admettre...
Même si ce n'est pas ce que je voulais...
La vie est ainsi,on a beau s'investir et croire très fort qu'on peut s'en sortir,il y aura toujours quelqu'un pour vous remettre à votre place,sous l'eau...
Et allez rechercher une bouffée d'air frais sous l'eau,zallez pas être déçus du voyage...
Je me suis voilé la face,je vois bien que des choses sont cassées,je le ressens...
Mais on ne regagne pas la confiance de quelqu'un comme ça...
Ca prend du temps,et il faut de la volonté pour s'accrocher pendant ces heures sombres...
Les points positifs,il y en a...
Le premier est que je sais à quoi m'en tenir maintenant,et quoi faire,rester loin,là où j'existe...
Ensuite j'ai appris à connaître quelqu'un de formidable et que j'avais en quelques sortes perdu de vue...
Et enfin,je me connais de mieux en mieux...Je prévois mes réactions longtemps à l'avance,même si je n'arrive pas encore à les modifier...
Tout cela ne m'aide pas à m'accepter comme je suis,mais tant pis...
Ce "je ne sais pas" qui m'a hanté a fini par disparaître,et pour moi c'est bien là l'essentiel...

On dirait que j'ai marché sur un oursin,ou pris à pleines mains un cactus...
A la fin de l'année universitaire,je voulais tout changer,partir loin pour ne plus revivre cette année qui fut une nouvelle fois galère...Changer de fac,d'amis,de vie...J'avais même espoir que quelqu'un veuille bien la partager...Seulement je n'ai pas le courage,ou peut-être plus la folie pour reprendre à 0...Ce sera pour plus tard...
J'ai l'espoir,l'espoir de vivre une meilleure année,une année où je ne me sentirai pas comme un parasite,où je m'aimerai et où on m'aimera...J'ai du mal à l'imaginer...
Mais j'ai deux pistes à suivre,je ne peux les suivre en même temps,maintenant que j'ai la définition de la persévérance et que je me suis consacré à une,il me reste à explorer l'autre...Qui sait où cela me mènera...Peut-être plus loin que je ne le pense...
L'heure est à la reconstruction,comme souvent,et à la remise en question...J'ai beaucoup pensé et discuté,maintenant je dois avancer...Tout cela m'a rapproché de mon frère,j'en suis content,je peux toujours compter sur lui,et même s'il manque de diplomatie dans ses paroles,je pense qu'il me sera plus facile de lui parler qu'à ma mère à qui je pompe l'énergie dont elle a besoin pour maintenir la maison à bout de bras et la faire tourner...
Et mon père qui va de moins en moins bien...Pour beaucoup,le changement est physique,mais lui,c'est surtout mental,moral...Il est rongé de l'intérieur par cette maladie...Et les dégâts externes ne sont rien comparés aux dégâts internes...Les boules...
Enfin,je vais voir ce que ça va donner...

(pour info,je ne touche pas le cactus,suis pas fou,pis c'était interdit ;))

"Dis-moi que je n'ai pas... Que je n'ai pas lâché la rampe... Et que tu n'as pas appuyé... Un pistolet sur ma tempe... Dis-moi que je n'ai pas... Pas connu cette fin sanglante... Il ne t'a fallu qu'une fois... Pour appuyer sur la détente..."

extrait des paroles d'une chanson du groupe français Crésus...

Parfois on se demande pourquoi on fait telle chose ou telle autre... Je me demande ce qui a pu m'arriver ces derniers jours... Incapable de profiter de quoi que ce soit,très peu ouvert à la communication,une boule dans la gorge qui m'a empèché de sortir les mots qu'il fallait,etc... Y a ces nuits blanches,y a cette jalousie,mais cela n'explique pas mon attitude complètement à contre-courant de ce que j'aurai du faire... Je peux toujours regretter,cela ne me servirait à rien... Je dois voir l'avenir maintenant que l'espoir est revenu dans mon crâne,et espèrer que le passé ne portera pas trop à conséquences... Peut-être me pardonnera-t'on une nouvelle fois... Je ne sais pas... Je n'ai toujours pas pu avoir la discussion à laquelle je tiens tant... Il n'y a qu'après cela que je saurai vraiment si,malgré tous les signes que j'ai déchiffrés comme "contraire" à la poursuite d'une quelconque relation avec moi,le Chatoneuil et la Marmoce continueront d'exister... Merci à mon grand-père qui a été la seule personne à réussir à me dénouer la langue,et à me motiver pour remettre du ciment et des briques quand moi je voulais défoncer le mur... Il y a parfois des erreurs à ne pas commettre,ne pas laisser la douleur nous faire faire des choses irréparables... C'est là un vrai défi...