J'avais laissé ce blog 15 jours...
Sans nouvelles d'amour...
Sans rien de nouveau...
Le silence radio...
La traversée du dessert...
"On m'a jeté de l'univers..."
"J'ai du sourire et me taire..."
Je ne peux pas le faire...
L'île déserte a sombré...
Et lentement me suis noyé...
Vive le mélodrame...
Maintenant que mon coeur crâme...
Ma tête vient le frapper...
Ce malicieux tourmenté...
Qu'il s'éteigne sans en avoir l'air...
L'étau sur ma gorge se desserre...
Et dans un mouvemement de main...
Chasser ces nuages au loin...

A chaque fois ça finit comme ça...
Je deviens alcoolique...
La fuite en arrière...
Pourquoi faire volte-face.?.
A siroter l'orge naguère...
Poivrot d'un temps, parfois...
Il n'aboutit à rien, insulté...
Je lui fis l'affront de refuser...
Monotonie aidant les astres...
Paroles en l'air, morts en trépas...

Justin peut, Claire ment...
Et dans la ronde des amants...
Se perdent un peu plus...
Ou quand l'amour pue du cul...
La cécité du monde blessé...
Un regard neuf sur le passé...
Adieu manant, tu ne l'as prise...
Va cueillir ta terre promise...
Roméo, Juliette, crevez tous...
Pierre qui roule n'amasse mousse...
Un ciel voilé se lèvera demain...
Et mettra fin au règne humain...

S'il n'y a rien d'autre à faire...
Si le doute est permis...
Je ne veux pas l'savoir...
Je préfère imaginer mieux...
Puisque c'est possible...
Parce que c'est la vie...
Or il n'y a rien...
Ni espoir, ni déception...
Une voie un peu à la con...
Le virage en pente douce...
Car il n'y a pas d'issue...
Un mur de glace...
Où est l'ivresse.?.
Lazuré de sinople...
Donc en noir et blanc...
A l'ancienne, enneigé...
Tu distingues sur ton écran...
Les restes du monde...
Appeurée par l'opium...
Notre égérie perdue...
Fondant dans la masse...
Mais nous en mourrons...
Et c'est tant mieux...

Et si on remplaçait toutes les moches affiches du métro par des "Je t'aime Julie".?.

Ce n'est pas parce que je dors mal avec toi que je ne me sens pas bien près de toi...