On est passé maître de passer sous silence...
Les intrus ne répondant pas aux exigences...
De notre teint, pas tout à fait exsangue...
Vocabulairistiquement parlant à notre langue...
Ils traînent affablement leur lourd fardeau...
Mais sous la gorge on leur met le couteau...
Fini de rire, passons aux proses sérieuses...
De manière à connaître une fin heureuse...
Ne nous suffisons plus à les persécuter...
Ouvrons la cage : laissons les crever... 

Décevoir un ami, trop d'eau dans la peinture...
Se retrouvant à ne plus savoir où est le pigment...
A l'aurore d'une relation pourtant saine et pure...
Le coeur en oraison, la vie tout simplement...

Il n'est pas décision qui lézarde les murs...
Sans une inclinaison, une promesse, un serment...
Mais quand vient l'heure de guérir les blessures...
Peu d'hommes sont capables de leurs sentiments...

Les choses sont fragiles et jamais ne durent...
Peut-être certaines résistent-elles au temps...
Et ces prémices de "nous", mon ami, j'en suis sûr...
Seront de celles qui défieront les ans...

Tu te dois de sortir des rangs de l'école...
De stopper toute activité frivole...
D'aller gagner ta croûte soir et matin...
Tout en restant un être inhumain...
Croiser le fer par courriel interposé...
Avec des clients fieffés illettrés...
Nul doute que l'on te remplacera...
Si tu n'as pas signé à la fin du mois...
Tu te dois d'avoir des compétences...
Inaccessibles à cette démence...
Qu'on nomme haute technologie...
Sinon dis adieu à ta vie... 

L'instinct de survie exacerbé...
Dans un geste d'une rare grâce...
L'équilibre n'en fut troublé...
Que l'instant d'un train qui passe...
Nulle autre que notre bonté...
Avant d'embrasser la fin, hélas...
Se perdre, couler, se noyer...
Pour mieux revenir à la surface...
Grêviste sur la plage allongé...
Ne voulant plus boire la tasse...
S'en retrouva alors esseulé...
Mais pas fondu dans la masse...
Le temps finit par l'emporter...
De lui ne reste plus de traces... 

Te revoila toi !!!
Voila fort longtemps que tu n'avais pas fait attention à moi...
Il semblerait que tu aies eu d'autres chats (MIAOU !) à fouetter.!.
Peut-être as-tu enfin compris qu'il n'est guère convenable de passer ta vie réelle virtuellement.?. 
Tu as grossi à ce que je vois, eh bien, il y a du relâchement dans l'air...
Tu passais par là en coup de vent voir un vieil ami ou tu comptes rester ???
Tu ne sais pas encore, ça dépendra de ta femme.?.
Moui, encore une excuse, et pour la millième fois j'vais encore me retrouver seul...
Enfin bon, ça m'a fait plaisir de te voir.!.